Week-end en Champagne à bord du Mercedes GLC 300 : le SUV diesel Crit’Air 1 capable de rouler plus de 100 kms en full électrique !

A l’aune de son dixième anniversaire, le Mercedes GLC reste l’un des best-seller de la firme à l’étoile. Si cette seconde génération lancée en 2022 évolue peu extérieurement, elle marque un virage technologique et s’érige en référence sur ce segment. Mais le Mercedes GLC est aussi l’un des seuls à embarquer un moteur diesel Crit’air 1. Une exception rendue possible grâce à une imposante batterie offrant plus de 100 km d’autonomie en « full électrique ». Une motorisation atypique capable de concilier le meilleur des deux mondes pour avaler les kilomètres sans contrainte ou évoluer dans le silence et le confort de l’électrique une fois arrivé à destination comme nous avons pu le constater durant notre essai en Champagne dans la région d’Epernay.

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« (hey) Mercedes calcule l’itinéraire pour aller à Epernay ». Voilà comment débute notre road-trip en direction de la capitale du Champagne un petit matin de juillet à l’heure où blanchit la campagne. Si interagir à la voix avec le système d’infotainement de sa voiture semble toujours aussi peu naturel pour beaucoup, cela s’avère néanmoins pratique et efficace. Un appui sur l’imposant écran tactile de 12 pouces pour valider l’itinéraire proposé et nous voilà partis pour un peu plus de trois heures de route. Outre se laisser guider (avec cartographie et direction répliquées dans l’affichage tête haute en couleur), programmer sa destination permet d’optimiser la gestion de la batterie et par conséquent, sa consommation. Associés aux données GPS, le moteur thermique va ainsi s’enclencher hors agglomération afin de préserver la batterie pour une utilisation ultérieure où le mode électrique sera alors plus approprié. Une alternance transparente, et plutôt efficace, il faut l’avouer malgré quelques couacs.

Les kilomètres s’enchainent, l’occasion d’apprécier le confort de ce nouveau GLC, tant en termes de position de conduite, bien calé dans les sublimes sièges en cuir marron Sienne (3400€), que de motorisation. Et si notre compagnon du jour est bien équipé d’un 4 cylindres 2l diesel de 197 ch, difficile de s’en rendre compte à vitesse stabilisée. La zone rouge à 4500 tr/min ne laisse cependant guère de doute. A condition toutefois d’avoir choisi une présentation « traditionnel » au niveau de l’instrumentation numérique des tachymètres. Le GLC étant, à l’instar des modèles Mercedes équipés du MBUX de dernière génération, un exemple en matière de personnalisation de son poste de conduite. Minimaliste, conservateur ou futuriste, il est ainsi possible de choisir les informations affichées parmi une multitude de possibilités. Déroutant de prime abord, tout comme peuvent l’être les commandes sensitives sur le volant, l’ergonomie devient naturelle après quelques jours.

Les bouchons parisiens permettent quant à eux d’apprécier la conduite semi-autonome et alors que les premières vignes se profilent à l’horizon, un arrêt sur une aire d’autoroute est l’occasion de recharger la batterie. C’est là une autre particularité de ce GLC seconde génération, il dispose d’une prise combo CCS, rendant ainsi possible la charge rapide (après activation de l’option dans le menu « Hybrid »). De quoi récupérer plus de 50% d’autonomie le temps d’une pause café (35 min pour une charge complète). Autre fonctionnalité intéressante, les tarifs des bornes de recharges sont accessibles depuis l’interface Mercedes.

Un paysage vallonné, des coteaux verdoyants, inscrits depuis 2015 au patrimoine mondial de l’UNESCO, les petites routes qui nous conduisent vers Épernay sont l’occasion d’apprécier la suspension pneumatique Airmatic (de série sur les GLC PHEV). Idéale pour assurer stabilité en mode sport ou préserver le confort à basse vitesse (même avec des jantes 20 pouces) comme sur les pavés de l’Avenue de Champagne à Épernay. Longue de près d’un kilomètre, cette dernière est considérée comme l’avenue la plus riche du monde du fait des kilomètres de galeries souterraines qui abritent des millions de bouteilles appartenant aux plus grandes maisons de Champagne.

Un patrimoine à découvrir avec la visite du musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale implanté dans le Château Perrier à Epernay. L’occasion d’en apprendre davantage sur ce vin pétillant dont l’origine remonte au XVIIe siècle. Dom Pérignon, alors moine cellérier (intendant) à l’Abbaye d’Hautvillers, dont les vignobles sont aujourd’hui la propriété de Moët & Chandon. Selon la légende, Dom Pérignon se serait inspiré de la méthode de vinification de la Blanquette de Limoux qui réside dans un assemblage de cépages différents et une double fermentation.

Les rues étroites de ce village berceau du Champagne sont l’occasion d’apprécier les roues arrières directrices (en option) et le rayon de braquage digne d’une citadine (10,9m). De quoi faire oublier les 4,72m de long et 1,9m de large de ce Mercedes GLC. Caméra 360° et « capot transparent » (en option) sont également des alliés précieux quand il s’agit de manœuvrer ou évoluer hors des sentiers battus (même si sur ce point, les jantes noires affleurantes ne sont pas les plus adaptées). Heureusement, accéder au Royal Champagne ne présente aucun risque pour l’intégrité de ces dernières.

Niché sur les hauteurs de Champillon, cet Hôtel Spa 5 étoiles est un passage obligé pour déjeuner en profitant d’un panorama à 360° sur Épernay et la vallée de la Marne. Deux restaurants – bistronomique (le Bellevue) et gastronomique – permettent de profiter d’une carte saisonnière où spécialités locales et champagne se conjuguent pour une expérience culinaire savoureuse. De fines bulles qui s’apprécient aussi à l’Abysse, le bar panoramique, à travers l’un des cocktails signatures « champagne in love » ou « peach in love » avec toujours en point d’orgue cette vue sur la campagne champenoise dont les teintes varient au fil de la journée et au grès des saisons. Un spectacle permanent qui se contemple depuis l’une des 47 chambres ou les bassins du spa de 1500 m2.

Batteries rechargées, notre road-trip se poursuit une nouvelle fois à travers les vignes en direction de Pressoria situé sur la commune de Aÿ-Champagne. Une visite sensorielle pour petits et grands afin de découvrir le « vin des rois à travers nos 5 sens ». Une expérience qui prolonge en lançant sa playlist préférée sur l’excellent système audio Burmester et ses 15 haut-parleurs (1250€) pour marquer la fin de ce week-end en terre champenoise. Le trajet du retour sera l’occasion d’apprécier une nouvelle fois le silence de ce Mercedes GLC sur autoroute et surtout l’efficacité des phares Digital Light. Adaptatifs bien entendu mais dotés d’une portée latérale exceptionnelle. De quoi apprécier les trajets de nuit sous un nouveau jour.

Au terme de près de 1500 kms à bord, ce GLC (W254) pourrait se résumer en deux mots technologique et consensuel. Ses lignes extérieures gagnent en rondeur sans tomber dans la surenchère de certains concurrents germaniques. La finition se veut flatteuse et si l’imposant écran central peut sembler disproportionné à l’usage il se révèle la pierre angulaire d’une débauche de technologie (surtout en piochant dans l’interminable liste d’options). Technologie qu’il convient de prendre le temps d’appréhender sous peine de passer à côté de certaines fonctionnalités pourtant en mesure de faciliter notre quotidien. Ce MBUX – commun à d’autres Mercedes – est par ailleurs un modèle de personnalisation capable de s’adapter aux préférences de chaque conducteur. La qualité des écrans et caméras est également à saluer.

Quant à la motorisation atypique de notre GLC hybride diesel (333 ch cumulés – 750 Nm), nul doute que ces jours sont désormais comptés. Une option pourtant pertinente pour certains utilisateurs qui peuvent ainsi profiter d’une consommation maîtrisée pour un SUV de 2,4 tonnes (6,5l mesurés sur autoroute à rythme soutenu) tout en profitant de plus de 100 kms d’autonomie en électrique et ce même avec la climatisation active et sans jouer le jeu de l’éco-conduite. Seul bémol, intégrer ces batteries imposantes ampute le volume du coffre qui passe de 620l à 470l sur les modèles hybrides, avec en prime un seuil de chargement très haut. Pas idéal pour un modèle à vocation familial. À l’inverse, intégrer une prise combo CCS est un « game changer » pour qui veut se donner la peine de réduire son empreinte carbone (et sa consommation) dont les autres constructeurs feraient bien de s’inspirer…

Le Mercedes GLC est disponible à partir de 63 500€. Modèle présenté avec option 103 350€

Photos non libres de droit – © Julien Thoraval

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2 commentaires

  1. Ces mazout sont une hérésie, fussent ils hybrides !!!!
    L’extinction du diesel et ses odeurs nauséabondes sera une bouffée d’oxygène, au sens propre comme au sens figuré, pour tout le monde …

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