Avec plus de 300 jours d’ensoleillement par an, le Luberon est une destination prisée. Mais le climat n’est pas le seul atout de cette région du Sud de la France. Une nature préservée et vallonée, bercée par le chant des cigales qui rythme les chaudes journées estivales. Le charme de la Provence tient aussi à ses villages où règne une douceur de vivre unique. Parmi les plus connus, Gordes et ses maisons perchées qui dominent la vallée. Si Gordes est sans doute l’un des plus célèbres, le Luberon cache d’autres villages accrochés à un promontoire ou à flanc de colline. Des trésors que nous vous proposons de (re)découvrir à travers un road-trip sur les petites routes du Luberon. Pour nous accompagner dans cette escapade, l’un des coupés les plus polyvalent du moment, la BMW Série 4 M440d xDrive.
Jour 1 : Paris → Arles : l’art en préambule
Avant de gouter à la douceur de vivre du Sud de la France, le voyage commence un matin de juillet dans la frénésie de la circulation parisienne, malgré l’heure matinale. L’occasion de faire connaissance avec notre compagnon de route et d’apprécier son confort. Le six cylindres de la M440d évolue dans un murmure si discret qu’on oublie qu’il s’agit d’un moteur diesel. Les embouteillages pour quitter Paris se présentent comme une opportunité parfaite pour tester les aides à la conduite, laissant au conducteur le simple soin de tenir le volant.
Une fois Paris derrière nous, les kilomètres défilent enfin à bon rythme, bien calés dans les sièges « M Sport » (option à 1000€). L’onctuosité du six cylindres fort de 340 chevaux, associée à une boîte automatique à huit rapports, transforme chaque dépassement en une formalité. Ce long trajet sur autoroute est également l’occasion d’apprécier l’efficacité du Drive Assist Pro. Bien que la conduite semi-autonome de niveau 2 devienne la norme, celle de BMW se distingue par sa fluidité et son naturel, même dans la densité de la circulation lyonnaise.
Encore quelques heures de route et nous atteignons enfin Arles, première étape de ce road-trip provençal. Pile à l’heure pour profiter de la soirée d’inauguration des Rencontres de la Photographie. Un rendez-vous artistique incontournable où BMW joue un rôle de mécène depuis plusieurs années à travers son programme BMW ART MAKERS. L’occasion de redécouvrir le Cloître Saint-Trophime et d’échanger avec Mustapha Azeroual et Marjolaine Lévy, lauréats de l’édition 2024 avec « The Green Ray »
Un verre en terrasse et quelques expositions plus tard, le temps d’un repos bien mérité s’impose.
Jour 2 : Villages perchés et escale gastronomique
Les Baux-de-Provence
Après une nuit réparatrice, nous retrouvons notre Série 4 Coupé pour rejoindre des Baux-de-Provence, premier village perché de notre road-trip. À cette heure matinale, cette citadelle historique, marquisat de la Principauté de Monaco, est encore endormie. Les ruelles pavées sont désertes, loin de l’animation frénétique qui s’empare des lieux en journée, lorsque boutiques artisanales et galeries d’art sont prises d’assaut par les touristes. Une balade jusqu’au château permet de mesurer l’importance stratégique de cette forteresse au fil des siècles, tout en profitant d’une vue imprenable sur le massif des Alpilles.
Oppède-le-Vieux
Notre route se poursuit vers Oppède-le-Vieux, un charmant village érigé sur un éperon rocheux. L’authenticité du lieu, loin des foules, invite à la détente. Ici, les voitures restent au parking à l’entrée, laissant place à une découverte à pied. Une promenade sous le soleil de midi nous mène jusqu’à l’église Notre-Dame d’Alydon, perchée à flanc de colline. La récompense ? Une vue panoramique à 180° sur le Luberon, avec en toile de fond le Mont Ventoux.
Lacoste
Quelques minutes plus tard, après une pause rafraichissante et avoir profité de l’occasion pour lancer à distance via l’application « My BMW » le préconditionnement de l’habitacle (indispensable quand la température extérieure flirte avec les 40°C), nous prenons la route vers Lacoste et les vestiges du château du Marquis de Sade. Un lieu chargé d’histoire, autrefois refuge de son sulfureux propriétaire. Aujourd’hui propriété de Pierre Cardin, le château en partie restauré accueille chaque été des événements culturels. Il se visite de juin à septembre et permet de découvrir des expositions temporaires ainsi qu’une partie de la collection privée du célèbre couturier. Les terrasses offrent une vue splendide sur la vallée et le village de Bonnieux, où nous ne faisons que passer pour rejoindre Joucas. C’est ici que nous attend Xavier Mathieu, chef étoilé du Phébus & Spa.
Joucas – Le Phébus
Propriété de la famille Mathieu depuis trois générations, ce Relais & Châteaux 5**** niché au cœur du Luberon est aujourd’hui une adresse incontournable. Le Chef Mathieu aime sublimer les richesses de sa région natale dont certaines directement issues de son potager à l’image du « Tian fondant aux olives noires du jardin ».
Soupe au pistou, raite provençale de Mémé Rose ou encore un soufflé chaud à l’hydromel et sa crème glacée au miel de lavande, la cuisine de Xavier Mathieu est à son image. Discrète mais généreuse dès lors que vous prenez le temps de la découvrir. La star, c’est le produit. Et pour le sublimer, nul besoin de présentation extravagante.
Jour 3 : De Gordes au Mont Ventoux, le souffle de la Provence
Difficile de ne pas comparer la Série 4 Coupé à l’un de ces joyaux du Luberon : une ligne élégante, agrémentée de touches sportives par le biais d’éléments « M Performance ». Jantes 19 pouces bicolores (style 995), étriers freins M rouges, liserés aux couleurs M sur les ceintures, shadow line, toit et inserts intérieurs décoratifs carbone.
Gordes
Lors de notre premier arrêt au Rocher Bel-Air, un panorama emblématique de Gordes, notre Série 4 Coupé semblent même attirer davantage les regards que les maisons suspendues aux toits ocres. Au premier plan, l’Eglise Saint-Firmin dont la visite s’impose comme celle du Chateau de Gordes qui abrite désormais des expositions (du photographe Hans Silvester jusqu’en juin 2025). Des galeries d’art nombreuses dans ce « plus beaux villages de France » dont le charme ne laisse personne indifférent.
Abbaye de Sénanque
A quelques kilomètres de Gordes, nichée au fond du vallon de la Sénancole, l’Abbaye Notre-Dame de Sénanque est un autre passage obligé. Entourée de champs de lavande (en saison), elle abrite une communauté de Frères cisterciens depuis près de 900 ans. Encore présents, l’Office y est célébrer sept fois par jour. Des visites y sont proposées tous les jours entre 10h et 11h puis entre 13h et 16h afin d’en apprendre davantage sur son histoire et le savoir-faire ancestral des moines perpétué à travers la production de miel et d’essences aromatiques.
Gorges de la Nesque
Des effluves de garrigue qui nous accompagnent sur les petites routes qui nous mènent vers lLes Gorges de la Nesque. Ce canyon sauvage et majestueux serpente entre falaises calcaires et vallées vertigineuses, offrant des panoramas à couper le souffle. Ces routes, souvent étroites et sinueuses, sont parfaites pour mettre en exergue les qualités dynamiques de la Série 4 Coupé.
La transmission intégrale xDrive assure une motrice optimale tout en se montrant rassurante. Associée au mode Sport et à la suspension adaptative SelectDrive, la M440d et les 340 chevaux de son six cylindres assurent des relances qui n’ont pas à rougir face à d’autres sportives. Certes le bloc diesel n’a pas l’allonge ni les performances de la M4 mais il offre néanmoins une sonorité pas désagréable et permet d’abattre le 0 à 100 km/h en seulement 4,6s. Soit seulement un dixième de plus que la M440i sur le même exercice. Avec toutefois un argument supplémentaire, outre le couple (700 Nm vs 500 Nm pour le bloc essence) celui d’une consommation pour le moins maitrisée avec une moyenne de 8,5l constatée lors de cette dernière journée où le rythme de conduite fut pour le moins soutenu.
Mont Ventoux
Notre itinéraire ne pouvait pas se terminer sans l’ascension de celui qui nous a accompagné, au loin, tel un phare. Célèbre pour sa feu course de côté, col mythique des cyclistes, le Mont Ventoux, surnommé le « Géant de Provence », est bien plus qu’un simple sommet. Culminant à 1 909 mètres, il domine la région et offre un panorama exceptionnel sur les vallées environnantes. Lors de l’ascension, la route serpente en lacets à travers des forêts de chênes et de pins avant de laisser place à un paysage lunaire, unique et saisissant.
Un spectacle à 360 degrés, balayé par les vents, où par temps clair, il est possible d’apercevoir les Alpes au nord et la Méditerranée au sud. Le contraste entre la blancheur des pierres calcaires et le bleu profond du ciel permet en exergue le coloris « Fire Red » de notre exemplaire qui s’offre ici une dernière pause photo avant d’entamer le trajet retour.
BMW Série 4 Coupé M440d xDrive : l’alchimie parfaite
Pouvions-nous rêver meilleur compagnon que la BMW Série 4 Coupé M440d pour arpenter les petites routes du Luberon ? Confortable, accueillante, performante, à la pointe de la technologie, ce coupé BMW brille par sa polyvalence. Capable d’enchainer les virages avec la plus grande sérénité comme avaler les kilomètres sur autoroute avec un appétit frugal (seulement 4,8 l aux 100 !). Certes, aujourd’hui, le diesel est devenu persona non grata dans l’Hexagone. Mais pour les gros rouleurs, ne l’aurait-on pas sacrifié un peu trop vite ?
C’est du moins le sentiment qui prévaut après une semaine en sa compagnie et près de 3000 kilomètres parcourus. Difficile de rivaliser avec l’efficience et l’agrément au quotidien du 6 cylindres 3l de cette M440d xDrive. D’aucuns avanceront que plaisir de conduite ne peut se conjuguer avec une motorisation diesel, encore plus en 2025 où ses jours semblent compter avec la multiplication des ZFE. Sur ce point, pas de débat.
BMW a la réputation de produire des voitures où les sensations de conduite priment. Là encore, aucun doute, elles sont bien présentes sur cette Série 4 Coupé. Le couple généreux et les accélérations dynamiques offrent une belle allonge et décuplent le plaisir au volant. Au point de vite oublier que ce M440d carbure au « mazout ». Remercions au passage la micro-hybridation 48V, qui outre contenir la consommation, permet de gommer l’un des principaux griefs des moteurs diesel : le bruit et les vibrations à l’arrêt.
Si la transmission xDrive garantie à la fois efficacité et sécurité mais elle se montre logiquement moins « joueuse » que les propulsions d’antan. Une caractéristique qui se ressent aussi légèrement sur le poids. Toutefois, avec 1,9 tonne sur la balance, ce dernier demeure très raisonnable pour un coupé 4 places de 4,77 m de long pour 1,85 m de large. Quant à la hauteur, avec 1,39 m seulement, mieux vaut réserver les places arrières à votre (jeune) progéniture. Quant au coffre, il offre une belle profondeur et une capacité de chargement de 440l qui pourrait faire rougir certains SUV !
Le rouge qui nous ramène à l’une des nouveautés marquantes de cette Série 4 Coupé G22 Phase 2, : l’apparition de phares laser à l’arrière. De quoi offrir une signature lumineuse inédite et particulièrement réussie avec ces filaments qui semblent suspendus.
Prix du modèle essayé : 98000€ environ (+ malus de 6500€)
© Julien Thoraval – Photos non libres de droit
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