Aveuglement de l’amour ou efficacité des cosmétiques ?
Le délit de fausse gueule
A Alger, un jeune marié, sûrement aveuglé par les sentiments qu'il nourrissait envers son épouse, se serait réveillé le lendemain de sa nuit de noce, avec un choc visuel. Il n'aurait pas reconnu sa femme du tout, une fois le maquillage de cérémonie de cette dernière estompé.
La transformation ne se serait pas faite dans le sens de l’embellissement. Sa dulcinée se serait révélée bien moins jolie sans fard. Se sentant trahi, et même carrément trompé par le biais d'un réel déguisement cosmétique, il aurait décidé de poursuivre cette dernière en justice, pour usurpation de charme et tromperie sur la marchandise. Le jeune homme algérien réclamerait la bagatelle de 20 000 dollars de dommages et intérêts.
L'art de démêler le vrai du faux
Les juges vont avoir la très délicate tâche de démêler le vrai du faux, dans une affaire de mœurs insolite baignée au sceau de la mauvaise foi. D'un côté, il est vrai qu'un maquillage travaillé, avec une coiffure étudiée, peuvent transformer une toute jeune demoiselle de 18 ans en femme fatale. Ceux qui fréquentent les back rooms des défilés de mode le constatent régulièrement.
D'un autre côté, le jeune homme aurait prétendu, durant la séance au tribunal, qu'au réveil, il n'aurait absolument pas reconnu son épouse, et aurait été saisi d'effroi, pensant être victime d'un cambriolage en cours effectué par une inconnue qui se serait introduite dans sa chambre. Les journaux Nord Africains en font déjà leurs choux gras.