détente et relaxation
Massage en force
Qu’il soit conçu comme moyen de guérison ou, comme c’est aujourd’hui le cas, essentiellement comme source de bien-être, le massage, définitivement accepté par les institutions médicales, est un élément indissociable de la vie masculine.
La preuve en est la multiplicité de ses techniques :
+ | le massage thaï : créé selon la légende par le médecin personnel du Bouddha ; |
+ | le massage hindou ou ayurvédique : relaxant et énergétique, considéré comme l’une des méthodes les plus complètes ; |
+ | le massage japonais ou Shiatsu : technique japonaise née au VIème siècle et centrée sur la libération de l’énergie vitale («Ki») ; |
+ | la réflexologie plantaire ; |
+ | le massage suédois : technique dynamique destinée à faire disparaître les tensions dans les muscles et cousine de la kinésithérapie ; |
+ | le massage turc : d’une vigueur assez rarement associée à l’idée traditionnelle de relaxation ; |
ou encore, le massage californien, né dans les années 1970 dans le sillage du mouvement hippie, caractérisé par sa douceur.
En France, seuls les massages médicaux sont l’exclusivité des kinésithérapeutes, ce qui revient à reconnaître à d’autres professions le droit d’exercer le massage.
Mais la multiplicité des lieux où se faire masser (Spa, Instituts de beauté, cabinets de kiné…) et la prolifération des professionnels plus ou moins douteux ont semé une certaine confusion. On en arrive à brouiller la notion des vertus thérapeutiques du massage, pourtant reconnues par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Bénéfique pour la forme, la résistance au stress et à la fatigue, aidant à rétablir une indispensable sensation de bien-être, le massage est à prendre au sérieux, bien au-delà de l’image caricaturale d’une sous-médecine sexuée.
Du passé à nos jours…
Pour trouver l’origine du massage, il faudrait sans doute se renseigner sur la vie intime du premier homme. Son évocation apparaît en effet dans un ouvrage chinois datant d'environ 2700 avant J-C.
Si le terme même de massage (apparemment dérivé de l’arabe «masah », soit caresses de la main) ne date que du XIXème siècle, le soin par le pétrissage du corps et l’imposition des mains est aussi ancien que l’instinct animal.
Les grecs l’employaient assidûment comme source de bien-être ; Jules César se faisait masser chaque jour pour soulager des névralgies.
Oublié au Moyen-Âge (tout ce qui touchait au corps masculin comme féminin étant associé à la débauche), le massage retrouve la faveur en Occident qu’à partir du XVIème siècle.
Le mérite en revient notamment à Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne, qui l’utilise pour entretenir la forme de certains malades incapables de faire de l’exercice et y voit une méthode de guérison post-opératoire.