La Royal Oak d’Audemars Piguet est une montre culte. En tout cas, l’une de celles qui suscite le plus la convoitise. Reconnaissable à sa lunette octogonale, ses 8 vis, son cadran « tapisserie » ou encore son bracelet intégré, elle fait tourner la tête de nombreux amateurs d’horlogerie. Oui, mais voilà : avec un prix d’accès autour de 25 000 euros, ce garde-temps ne s’adresse qu’à une clientèle aisée.
Mais l’engouement généré par la Royal Oak a donné des idées à d’autres marques et aujourd’hui, on peut trouver des alternatives plus abordables. Pas de simples copies, bien sûr, mais des montres dont certaines caractéristiques font clairement penser au mythe d’Audemars Piguet. Voici donc 5 modèles inspirés du « chêne royal » mais avec des prix plus raisonnables.
Edox Delfin
En activité depuis 1884, la maison horlogère suisse Edox fait partie de ces marques sous le radar, largement sous-estimées par le grand public. Cette Delfin est peut-être celle qui se rapproche « le plus » de la mythique Royal Oak.
Inspirée par l’univers marin (son nom évoquant le dauphin), ce modèle arbore un généreux boîtier en acier de 43mm de diamètre (et 12mm d’épaisseur), arrondi, mais avec 12 facettes qui apportent un peu d’angle. Six vis sont intégrées à la lunette et participent au look sportif de la montre (et à sa ressemblance avec qui vous savez).
A défaut du motif « tapisserie » d’Audemars Piguet, on retrouve sur le cadran bleu un quadrillage qui n’est pas sans rappeler celui de la Tissot PRX… dont on reparlera plus tard. Animée par le calibre Edox 88, cette Delfin bénéficie d’une réserve de marche de 46 heures.
Pour moins de 1000 euros, voici donc une très belle alternative à la Royal Oak, de qualité suisse, mais nettement moins onéreuse !
D1 Milano Automatic Bleu
Si Audemars Piguet est une figure historique de l’horlogerie suisse, la marque D1 Milano ne boxe pas du tout dans la même catégorie. Créée en 2013 en Italie par Dario Spallone, elle se distingue par un rapport qualité-prix séduisant et des montres inspirées des plus grand (la Royal Oak, donc, mais aussi la Nautilus de Patek Philippe). Mais ici, point de mouvement maison, les montres D1 Milano étant généralement animées par des mouvements japonais.
C’est le cas de cette version ATBJ11, propulsée par un Miyota 9015. Côté style, elle se distingue par son boîtier en acier brossé de forme octogonale, qui protège un cadran bleu soleillé, sobre mais très élégant. Le bracelet parfaitement intégré, avec une boucle déployante papillon cachée, participe à son look très réussi.
Proposée à un peu plus de 500 euros, cette D1 Milano est l’alternative la moins chère (mais pas la moins valable) à l’exclusive Royal Oak.
Herbelin Cap Camarat
Puisque l’Odyssée n’est plus au catalogue de la marque, c’est au sein de la collection Cap Camarat que l’on trouve aujourd’hui la meilleure « remplaçante » à la Royal Oak chez Herbelin.
La marque française réaffirme régulièrement son amour pour l’univers marin et ce modèle en est la parfaite incarnation. Pas d’angle sur le boîtier, tout en rondeur et d’un diamètre de 40,5 mm, mais six vis apparentes pour évoquer le hublot d’un navire. Décliné en divers coloris, le cadran se pare de stries et offre un joli jeu de lumière en plein soleil et, comme souvent chez Herbelin, le bracelet intégré renforce le look sportif de la montre.
Disponible à 790 euros dans sa version automatique équipée d’un mouvement Sellita, la Cap Camarat existe aussi en version quartz. Son prix est alors fixé à 540 euros, 50 fois moins qu’une Royal Oak Automatique 37 mm !
Tissot PRX Powermatic 80
En quelques mois seulement, la PRX Powermatic 80 s’est imposée comme l’un des meilleurs modèles de son segment, recevant même le prix de montre de l’année parmi celles vendues entre 501 et 1000 euros.
Avec ce garde-temps, Tissot revisite un modèle né en 1978, mais dont le design n’a pas pris une ride. Le boîtier de 40 mm, légèrement tonneau, est très épuré, contrastant en ce sens avec le cadran dont le motif damier est imprimé dans la matière du métal.
Le bracelet en acier, parfaitement intégré, accentue le caractère de la montre, le tout étant animé par le calibre Tissot d’origine ETA référence 80.111 et ses 80 heures de réserve de marche.
Tudor Royal
De la même façon que la Royal Oak n’est pas la seule montre digne d’intérêt chez Audemars Piguet, la Black Bay n’est pas le seul modèle qui mérite votre attention chez Tudor. La preuve avec cette montre Royal qui, si elle n’est pas la plus populaire, dispose de sérieux atouts.
Certes, contrairement à la Delfin évoquée plus haut, elle ne ressemble que très vaguement à la mythique montre du Brassus. Mais quelle élégance ! Le boîtier (de 28 à 41 mm selon le modèle choisi !) accueille une lunette crénelée alternant finitions rainurées et polies, qui apporte un vrai caractère à la montre. Le cadran bleu soleillé arbore d’imposants chiffres romains en applique s’inscrit dans la même veine, tout comme le bracelet 5 rangs.
En cherchant bien, on pourrait trouver d’autres modèles plus ou moins inspirés de la Royal Oak. On peut encore citer, par exemple, la Sport Auto de Laurent Ferrier ou ou la Laureato de Girard-Perregaux (mais dont le prix dépasse les 13 000 euros), sans oublier certaines versions de Seiko Mod, qui peuvent vous permettre d’arborer un « clone » pour la modique somme de 300 euros.
A ce titre, soyez prudent avec les offres trop alléchantes que l’on peut trouver sur des sites comme Etsy ou Ebay : une vraie montre Audemars Piguet Royal Oak Blue à moins de 500 euros, ça n’existe pas !
La royale de Tudor n’est pas octogonale, ‘a couronne n’est pas plate elle est cannelée et on ne voit pas de visse. Elle ressemble plus à une Rolex qu’à une A.P
On est d’accord, on a bien dit qu’elle ne lui ressemblait que « très vaguement ». Mais cette version bleue est très classe et à 2000€, elle est une sérieuse alternative à certaines montres de luxe (AP ou la maison-mère Rolex)