Une montre de luxe n’est pas forcément bling-bling (qui utilise encore ce mot ?) ou ostentatoire. Et elle ne doit pas forcément arborer une couronne ou une croix de Calatrava pour incarner l’élégance. La preuve avec la montre Grand Prix que Vulcain et Guillaume Laidet font renaître près de 60 ans après sa création…
Vulcain replonge (encore !) dans ses archives
Guillaume Laidet n’est pas seulement le « patron » de Vulcain ou celui qui a redécouvert et relancé la marque (comme il l’a fait avec Nivada Grenchen). Il en est le CRO, soit le Chief Revival Officer !
Depuis qu’il a fait renaître Vulcain de ses cendres, la marque n’a eu de cesse de réinterpréter les pièces iconiques de son patrimoine horloger. Après l’excellente Cricket en 2022, nous avons successivement assisté au retour de la Vulcain Skindiver, puis du Chronographe 1970, de la Nautical et enfin de la Monopusher. Ces lancements stratégiques témoignent de l’engagement de Vulcain à réaffirmer sa place dans le domaine de l’horlogerie de luxe, en mêlant habilement tradition et modernité.
Cette fois, c’est à un autre modèle phare qu’a choisi de s’intéresser Guillaume Laidet, en revisitant la Grand Prix. Son objectif annoncé : honorer l’élégance intemporelle de cette montre originellement lancée dans les années 60 et conçue en hommage au Grand Prix obtenu en 1929 à l’Exposition Internationale de Barcelone.
La montre Grand Prix ou la réinterprétation du style old money
Reflet de l’histoire riche de la marque, la Grand Prix se présente comme l’incarnation de la discrétion et de l’élégance. « Boire écossais, fumer cubain, conduire allemand, embrasser français et surtout porter Vulcain » devient une devise pour ceux qui choisissent la Grand Prix, une montre qui « chuchote quand d’autres crient ». Son allure, rappelant davantage un Kennedy qu’un Kardashian, est une déclaration personnelle de goût et de sophistication, rappelant aussi que Vulcain est à l’origine de la President’s Watch des années 1950.
Le design de la nouvelle Grand Prix est caractérisé par une sobriété raffinée. Avec un boîtier en acier brossé/poli de 39 mm de diamètre (contre 34 à l’époque) et une épaisseur de 12,70 mm, cette montre offre un équilibre parfait entre classicisme et modernité. La présence d’une glace saphir doublement bombée lui permet en revanche de jouer à fond la carte du style néo-vintage.
Son cadran lui aussi bombé, disponible en crème, gris clair ou noir, arbore un fini soleillé semi-brillant, complété par des index polis qui ajoutent une touche d’élégance intemporelle. Les aiguilles, plus fines que sur le modèle originel, participent à cette même impression, mais l’on regretterait presque la disparition du chiffre « 12 » au profit d’un double index bâton.
Pour permettre à sa Grand Prix d’enchaîner les tours, Vulcain a opté pour un mouvement automatique suisse Landeron L24, avec une réserve de marche de 40 heures.
Discrètement élégante, élégamment discrète, cette nouvelle montre permet de se replonger avec plaisir dans l’histoire de la marque suisse fondée en 1858. Cette Vulcain Grand Prix est disponible à compter de ce 15 février 2024, avec un prix affiché à 1400 euros.
Landeron L24 ? Aucune info sur le web, il existe bien un site Landeron mais il propose des montres qui emboîtent du Seagull.
Voici quelques infos sur le calibre en question : https://calibercorner.com/landeron-caliber-landeron24-l24/