Il y a quelques années (décennies !), David Bowie nous affirmait qu’un certain Starman nous attendait dans le ciel… Aujourd’hui, Louis Moinet l’invite à notre poignet avec un garde-temps limité à 24 exemplaires aussi fascinant à regarder côté pile que côté face. Si le cadran fait la part belle à la météorite, le dos de la montre Starman affiche une carte solaire plutôt impressionnante.
L’histoire de l’univers sur une montre
Qui a dit que le cadran d’une montre devait simplement permettre d’afficher l’heure ? Certainement pas Louis Moinet, dont le cadran de la Starman ressemble avant tout à une œuvre d’art inspirée des étoiles.
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Sa base est réalisée en météorite de Gibeon, une roche ancestrale aux motifs de Widmanstätten reconnaissables, teintée en bleu par un procédé exclusif. Ce bleu profond évoque la nuit étoilée et sert de toile de fond à une composition céleste unique. Au sommet, à 12 heures, trône un fragment de météorite Jbilet Winselwan, rare et fascinante, provenant du Sahara et renfermant des acides aminés, les molécules à l’origine de la vie. Porter la Starman, c’est donc littéralement avoir une trace de l’origine de la vie cosmique à son poignet.
Le cadran de cette Starman, complexe et richement travaillé, se déploie en plusieurs couches. Sur le disque de Gibeon, un saphir gravé de constellations luminescentes ajoute de la profondeur. Les constellations, peintes à la main, se révèlent dans une subtile lueur bleutée une fois plongées dans l’obscurité. Les aiguilles, en or rose et squelettées, complètent cette fresque astrale, tandis que le tourbillon volant à 6 heures capte le regard avec son mouvement fluide et hypnotique.
Avec cette nouvelle création, Louis Moinet nous emmène donc dans un long voyage dans l’univers… qui se poursuit au dos du boîtier !
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Une incroyable carte solaire au dos du boîtier
Retourner la Starman, c’est découvrir une autre facette fascinante de cette montre : un fond de boîtier orné d’une carte solaire minutieusement peinte à la main. Les planètes du système solaire y sont représentées telles qu’elles apparaissaient dans le ciel le 21 mars 2013, une date importante pour Louis Moinet, puisque c’est le jour où Jean-Marie Schaller, directeur créatif de la marque, a annoncé au monde la découverte que Louis Moinet est l’inventeur du chronographe.
Ce joli clin d’oeil historique permet aussi de mettre en lumière une autre prouesse horlogère. Côté mécanique, la Starman abrite en effet le calibre LM139, un mouvement à remontage manuel d’une complexité rare. Son double barillet en configuration « volte-face » assure une réserve de marche de 96 heures et ce mécanisme supporte le tourbillon volant, garantissant une précision remarquable malgré les contraintes de la gravité.
Enfin, il ne faudrait pas oublier de parler du boîtier, en or rouge ou blanc 18 carats et d’un généreux diamètre de 47,4 mm. Lui aussi affiche une architecture subtile de surfaces polies et satinées, avec une lunette en escalier fixée par six vis.
En édition limitée à 24 exemplaires (12 en or rouge et 12 en or blanc), la Starman se destine aux collectionneurs les plus passionnés. Cette montre est tout à la fois un hommage au cosmos et une déclaration d’amour à la haute horlogerie. Proposée avec un bracelet en alligator noir, elle s’accompagne d’un certificat d’authenticité qui garantit son unicité. Ce qui se ressent sur le prix, disponible uniquement sur demande, et qui devrait avoisiner les 200 000 euros.
