Sur la route du Made in France en Toyota Yaris Cross : ces 10 marques mettent le savoir-faire français à l’honneur

Qu’il s’agisse de vêtements, chaussures, montres et autres accessoires, nous aimons régulièrement mettre à l’honneur les marques qui promeuvent les savoir-faire locaux. Celles qui oeuvrent pour le fameux « made in France ». Alors, pour les découvrir de plus près, le mieux est d’aller directement à leur rencontre : Hauts-de-France, Normandie, Pays de la Loire, Bourgogne-Franche-Comté…

Dans cet article, nous avons voulu mettre en lumière de belles marques qui incarnent cette tradition française et font figure de référence dans leurs domaines respectifs. Certaines ont déjà une histoire longue de plusieurs décennies quand d’autres font encore figure de jeunes pousses, mais toutes ont (au moins) un point commun : la quête de l’excellence.

L'été touchant à sa fin, il est temps de troquer ses sacs de voyage et autres valises contre des accessoires plus pratiques pour reprendre le chemin du travail ou des études... A ce titre, le sac à d...Lire la suite

Toyota, le plus français des constructeurs japonais

Pour prendre la route du made in France, impossible de monter à bord d’une voiture fabriquée ailleurs que dans l’Hexagone. Alors, Peugeot, Renault, Citroën ? Que nenni ! Notre choix s’est porté sur la voiture la plus produite en France ces dernières années, la Toyota Yaris Cross, fabriquée du côté de Valenciennes. Ou plus précisément Onnaing, où le constructeur japonais a inauguré son site de production voilà 23 ans (le 31 janvier 2001).

C’est au coeur d’un parc de 18 hectares qu’a été érigé Toyota Motor Manufacturing France (TMMF pour les intimes), un site de production étonnant à plus d’un titre, employant quelque 5000 collaborateurs et d’où sortent pas moins de 1200 véhicules par jour et près de 300 000 par an. Dont 200 025 Yaris Cross en 2023 ! Taillé pour la ville, ce SUV compact est incontestablement le best-seller du constructeur, notamment grâce à son efficience et à sa fiabilité à toute épreuve.

Bénéficiant du label « Origine France Garantie », la nouvelle Toyota Yaris Cross est le fruit d’un réel savoir-faire. Voilà pourquoi elle s’est avérée être la voiture idéale pour partir à la découverte des plus belles marques de mode « made in France ».

Le Formier, le petit dernier de « l’autre berceau de la chaussure française »

Formier. Nom masculin. Celui qui fait, qui vend des formes pour les chaussures selon la définition de l’encyclopédie Universalis.

Le Formier. Nom propre. Marque de chaussures basée à la Romagne, non loin de Cholet, dernière-née du groupe Cléon (également propriétaire des marques Kost, Kleman et Redskins). Avec Romans, dans la Drôme, la région peut être considérée comme l’autre berceau de la chaussure française. Créée en 2020, Le Formier perpétue avec brio cet héritage, à travers des modèles au look très contemporain.

Au-delà de son label made in France, Le Formier s’inscrit dans une démarche globale, avec des chaussures « conçues à partir de matières raisonnées pour limiter l’empreinte carbone » et une garantie InnoSHOE qui témoigne de l’absence de produits toxiques nocifs pour la santé. Boots, bottines, derbies, il y en a pour tous les styles dans les collections, mais notre coup de coeur de la saison va à une paire de baskets blanches : baptisé BROCARD, ce modèle chic décontracté est aussi agréable à regarder (même à l’intérieur !) qu’à porter !

💡Pour aller plus loin : Notre avis sur les baskets blanches Le Formier BROCARD fabriquées en France

Le Parapluie de Cherbourg, un nom mythique à plus d’un titre

On prend cette fois la direction du Nord-Ouest. En Normandie. Plus précisément à Cherbourg-en-Cotentin. Et puisque l’entreprise évoquée ici s’est spécialisée dans le parapluie, son nom était tout trouvé.

Clin d’oeil assumé au film de Jacques Demy, Le Parapluie de Cherbourg propose depuis 1986 de magnifiques pépins haut de gamme. Une façon de prouver que, loin d’être un simple article pratique, le parapluie peut être un véritable accessoire de mode, que l’on assortit à sa tenue vestimentaire aussi bien qu’à sa voiture ! Surtout, ce nom se justifie pleinement puisque toutes les pièces sont fabriquées et assemblées à Cherbourg, sur les quais de la cité portuaire, dans un ancien bâtiment de la Banque de France (qui abrite aussi un musée).

La manufacture familiale menée par Charles Yvon (fils du fondateur) emploie aujourd’hui une trentaine de personnes et produit environ 25 000 unités chaque année : « Quatre ans de formation interne sont nécessaires pour maîtriser toutes les étapes de fabrication. Mais cela permet d’avoir un travail moins monotone et de faire en sorte que nos collaborateurs soient heureux de venir travailler ! » C’est aussi la clé pour proposer des parapluies élégants et durables, les modèles testés en soufflerie étant capables de résister à des vents jusqu’à 155 km/h. Une caractéristique tout sauf anodine, qui permet de faire du « simple » parapluie un objet qui se transmet de génération en génération.

Saint James, une marque historique face à la mer

La route du made in France continue à serpenter dans la baie du Mont-Saint-Michel, avec une halte dans la ville de Saint-James, qui a donné naissance à la marque du même nom (qui se prononce donc à la française « Saint Jam » et non à l’anglaise…).

En 1889, c’est avec un chandail, ou plutôt une chemise de laine de pays, que Saint-James séduit les marins. L’entreprise familiale, avec sa filature du Moulin du Prieur, utilise principalement de la laine locale produite par les moutons de prés salés emblématiques de la région.

135 ans plus tard, la société désormais menée par Luc Lesénécal continue de préserver ce glorieux héritage avec un mantra scandé à l’envi : « C’est l’excellence qui fait la différence. » Et cela se traduit parfaitement dans les collections, avec des vêtements confectionnés dans de belles matières, avec des coupes irréprochables. Chez Saint-James, la marinière n’est pas un simple haut rayé, mais un vêtement conçu dans un jersey lourd en fil cardé, résistant et offrant un joli tombé. Et pour lui insuffler une bonne dose de modernité, on peut (évidemment !) troquer le bleu et blanc contre du rouge, du noir ou encore du gris.

Armor Lux, la figure ultime du Made in France

Dans le même esprit que Saint-James, faut-il vraiment présenter la marque Armor Lux ? Née en Bretagne en 1938, elle est pour beaucoup l’incarnation même du « made in France ». Notamment grâce à sa célèbre… marinière ! Il est pourtant amusant de noter que c’est un Suisse, Walter Hubacher, qui a donné naissance à l’entreprise en 1938…

Initialement spécialisée dans « la lingerie et les vêtements de dessous », la Bonneterie d’Armor devient Armor Lux en 1947, profitant de l’occasion pour se diversifier et proposer des collections complètes de prêt-à-porter. Si l’ensemble de la production n’est pas effectué en France aujourd’hui, la marque s’est engagée dans une vraie démarche RSE ces dernières années. Et à côté de sa marinière iconique (confectionnée au sein des ateliers de Quimper), les rayures s’invitent sur de nombreux pulls et t-shirts, en bleu, en rouge ou même en jaune, permettant au vestiaire Armor Lux de rester plus que jamais dans l’air du temps.

Navir, le made in France n’est pas forcément cher

Avec un tel nom, on pourrait penser que Navir évolue dans les mêmes eaux que Saint-James ou Armor Lux. Le site de production de cette jeune marque présentée comme « le nouvel horizon d’une mode intemporelle et éthique » se situe pourtant à Bobigny, en région parisienne.

Ici, le style est épuré, les vêtements unis… et pour cause : initialement, l’entreprise proposait des vêtements destinés à une clientèle B2B, personnalisés et floqués du nom et du logo d’une société par exemple. Mais aujourd’hui, Navir s’adresse aussi (et surtout) au grand public avec des basiques du vestiaires masculins entièrement fabriqués en France. Puisqu’elle achète ses tissus en grande quantité, la marque peut proposer des vêtements à des prix défiant toute concurrence : 20€ pour un t-shirt, 35 à 50€ pour un sweat… Et pourtant la qualité est au rendez-vous, avec du coton bio et épais (240g pour le t-shirt) et un discret liseré rappelant l’origine française de Navir.

Apose fait renaître l’horlogerie française haut de gamme

« A contre-courant des tendances actuelles, Apose revient à la pureté des montres haut de gamme. » C’est ainsi que s’est présentée à nous la maison Apose, lors de son lancement en 2020. Quelques mois seulement après l’apparition de la pandémie de coronavirus, dans un contexte pour le moins complexe, le designer Didier Finck (qui a œuvré pendant plus de 10 ans au sein du Swatch Group, chez Hamilton, Omega, Longines…) et le physicien Ludovic Zussa se lancent un défi de taille : redonner ses lettres de noblesse à l’horlogerie française. Et puisque la plupart des manufactures françaises sont situées dans le Doubs, c’est là que voit le jour la première collection de montres Apose, baptisée N°3. Et l’objectif est clair : ces manufactures ne doivent plus seulement être des sous-traitantes des marques suisses les plus prestigieuses.

Le mouvement automatique qui anime les premiers modèles est un Newton labellisé « swiss made » conçu par la manufacture Soprod, qui fabrique l’intégralité des composants dans le Jura suisse et français. Mais Apose vise une fabrication 100% française. Une mission accomplie en 2022, grâce à des partenariats noués avec la maison Longchamp et la manufacture Pequignet. Aujourd’hui, la montre N°3 est devenue en quelque sorte l’emblème de la marque Apose, régulièrement déclinée dans de nouvelles variantes (dont une version aux couleurs de la BRI de Strasbourg en 2024).

Ici, c’est la N°3 Radial qui dévoile toutes ses facettes, reconnaissable à son boîtier en acier de 40 mm, son anneau cannelé et ses 12 index sculptés dans la masse. L’Hexagone situé à la base de la trotteuse est évidemment un clin d’oeil à la fabrication française de cette montre, qui offre un visage radicalement différent selon la lumière. Côté mécanique, elle se dote d’un moteur issu de la collaboration entre Apose et le Groupe Festina, un mouvement automatique conçu par France Ebauches disposant de 44h de réserve de marche.

Elégante, racée, originale et pourtant intemporelle, elle est la preuve parfaite que l’horlogerie française a de beaux jours devant elle.

Malfroy réinvente le foulard en soie

Un peu plus au Sud, Lyon est la capitale internationale de la gastronomie. Mais la cité des Gaules peut aussi s’enorgueillir d’une vraie tradition soyeuse. Créée en 1939, la Maison Malfroy est une référence du foulard en soie traditionnel (même si son carré n’a pas la renommée de celui d’une certaine maison en H).

Et si l’accessoire a longtemps semblé réservé à une clientèle féminine relativement âgée et aisée, il tend aujourd’hui à se réinventer. Malfroy a notamment profité des JO de Paris pour proposer un foulard de 67×67 cm inspiré de la toile de Jouy et mettant en scène des sports tels que la gymnastique, l’athlétisme, l’escrime et le surf.

Références mythologiques et astrologiques, créations impressionnistes, imprimés graphiques et géométriques ou encore ambiance street-art sont au menu des autres créations de Malfroy, qui prouve ainsi que le foulard en soie est un accessoire (presque) incontournable !

1083, quand le made in France dépasse la borne

Les chiffres sont parfois malicieux : 103,8 kilomètres séparent Lyon de Romans-sur-Isère, berceau de la marque 1083… qui tire elle-même son de la distance séparant Menton de Porspoder, soit les deux villes les plus éloignées de l’Hexagone. Ce n’est donc pas un hasard si son logo prend la forme d’une borne kilométrique…

Depuis 2013, 1083 est l’un des moteurs du renouveau du made in France. D’abord avec des jeans et des chaussures, puis avec un vestiaire de plus en plus complet, accueillant des combinaisons, salopettes, shorts… Le pari des frères Thomas et Grégoire Huriez pouvait sembler fou au moment de se lancer dans l’aventure, il est aujourd’hui en passe d’être réussi, ce projet ayant par exemple permis de créer plus de 100 emplois directs.

Parmi les dernières pièces ayant rejoint les collections, notre chouchou est le joggjeans 122N bleu, premier pantalon en lin 100% français de 1083. De la culture à la confection, tout est réalisé en France sur ce pantalon ultra-léger, qui offre un toucher et un confort incomparables.

Bleu de Chauffe, un patrimoine à transmettre

Après quelques années passées chez Le Coq Sportif, Thierry Batteux et Alexandre Rousseau décident de lancer leur propre marque de maroquinerie en 2009, en compagnie de Julien Hanchir. Avec un nom qui sent bon le travail manuel et le workwear, Bleu de Chauffe puise ses racines au coeur de l’Aveyron, à Saint-Georges-de-Luzençon, non loin du viaduc de Millau.

Plus qu’une simple marque, Bleu de Chauffe s’envisage comme un « projet culturel ». Ses créateurs prônent un « nouveau mo(n)de de production » pour ses sacs, qui portent en eux l’histoire de leur artisan. Chaque pièce est effectivement travaillée à la main, façonnée méticuleusement, pour un résultat impeccable, authentique. Et durable, d’autant qu’un « sac Bleu de Chauffe s’entretient, se garde et se transmet de génération en génération ».

Clairement, il y a une âme qui se dégage de ces besaces, cartables, sacs musette, sacs de postier ou de photographe. Les prix sont certes élevés, mais à la hauteur de la qualité offerte par ces véritables pièces de patrimoine.

Atelier Tuffery, le plus ancien fabricant de jeans en France

Cette route du made in France se termine à quelques dizaines de kilomètres de là, entre les gorges du Tarn et le parc national des Cévennes. A Florac, pour être précis, où le maître tailleur Célestin Tuffery a fondé son entreprise à la fin du 19e siècle.

Bien sûr, au fil du temps, la marque a dû évoluer, résister, se réinventer… Désormais baptisée Atelier Tuffery, elle peut revendiquer le statut de « plus ancien fabricant de jeans en France », ayant contribué à inspirer des entreprises comme Dao, Le Gaulois, Ecclo ou encore… 1083 !

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Mais puisque le denim ne se résume pas au simple pantalon, Atelier Tuffery propose un vestiaire complet, où les chemises et vestes en jean ont aussi leur mot à dire, au même titre que les chinos, t-shirts et salopettes. Mais le tout toujours fabriqué en France, à la main, au coeur de la région qui a vu naître la célèbre toile de Nîmes.

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